Quand l'artiste peint le magnétisme de sa terre.

Publié le par Wanampi

Ce tableau fera partie de l'exposition de Meylan (Isère

Depuis quelques années, délaissant ces thèmes chers à ses sœurs d’Utopia, Anna change radicalement de style. Son sujet « My country » révèle une technique raffinée pour des formes évanescentes souvent qualifiées de « biologiques » au sujet desquelles Anna ne donne aucun détail. « My country » laisse à penser qu’il s’agit d’une vision territoriale très intime qui met la vibration au-dessus de toute autre considération.  Des structures finement délimitées montrent le terrain du pays des dunes et du bush, souvent avec des marquages ​​qui révèlent des points d’eau et des sites cérémoniels.

Son travail devient de plus en plus collectionnable à mesure qu'elle consolide sa réputation comme l'un des grands talents d'Utopia.

Anna Petyarre est une femme de l'Est de la région Anmatyerre, née en 1965. Fille de l’artiste Glory Ngale, aujourd'hui décédée, Anna peint depuis sa plus tendre enfance. Elle est apparentée à Emily Kame Kngwarreye et à Kudditji Kngwarreye par son grand-père. Elle habite avec sa famille, à Atneltyeye, Boundary Bore, à environ 220 km de la ville d’Alice Springs. Elle est grand-mère de cinq petits-enfants.

Les sujets d’Anna Petyarre incluent les rêves de Bush Yam et de Yam Seed, qui sont des rêves associés au pays de son grand-père et de son père à Atneltyeye, ou Boundary Bore. En tant que femme aborigène traditionnelle impliquée dans les cérémonies sacrées, Anna peint également des Awelye, des motifs de peinture corporelle cérémonielle, liés aux cérémonies des femmes.

Pendant des années, Anna peignit principalement des rêves de graines de yam, et ses œuvres étaient colorées et complexes, expressions des chants et des histoires associées à sa plante totem, le Bush pencil Yam, et à ses graines. Celui-ci, igname sauvage, plante médicinale vitale, est aussi une source de nourriture pour le peuple Anmatyerre :  les graines sont broyées pour faire de la farine puis des galettes. Celles-ci sont ensuite mangées pendant les rituels.

 

Publié dans ART D'AUSTRALIE

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