Art aborigène : visions cinétiques de l’énergie primale
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La peinture aborigène est rarement figurative car elle ne cherche pas à représenter le monde visible, mais plutôt à exprimer une réalité spirituelle et énergétique. Dans les œuvres d’Utopia, cette énergie se manifeste souvent à travers un aspect cinétique : les motifs semblent vibrer, se mouvoir, comme traversés par une pulsation vivante. Cette dynamique visuelle exprime l’énergie féminine des plantes, leur croissance, leur fécondité et leur lien intime avec la terre. Ainsi, la peinture devient un langage spirituel et organique, une vision intérieure de l’énergie primale et de la vitalité du monde naturel.
Pour les artistes aborigènes, peindre n’est pas reproduire des formes : c’est une manière de traduire la force vitale et les énergies du « Dreamtime » (le Temps du Rêve), moment mythique où la matière prit forme sous l’aspect des personnages ancestraux rêveurs et créateurs. Les motifs abstraits, les points, les lignes et les couleurs vibrantes symbolisent ces puissances invisibles et les liens entre les êtres, la terre et le sacré.
A Strasbourg, au Ciarus, 7 rue Finkmatt : Déjà quatre semaines que vous pouvez découvrir l’art des nations premières : Aborigènes d’Australie, Navajo d’Amérique du Nord ; Warli de l’Inde.
Entrée libre, ouvert tous les jours à toute heure. Présentez-vous seulement à l’accueil.
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