George Tjungurrayi : la beauté austère de la quête
George Tjungurrayi Hairbrush 160x160
Dans les temps ancestraux, des hommes parcoururent le désert de l’ouest à la recherche de la connaissance. Leur errance est
l’objet du cycle mythique Tingari. Celui-ci recouvre un très vaste territoire d’un réseau de chemins (songlines) qui concerne toutes les tribus du désert central.
Les ancêtres Tingari connurent de nombreuses épreuves, traversèrent des paysages mouvants, zones marécageuses ou rocheuses, subirent une
tempête cataclysmique, des grêles mortelles, la foudre, les inondations. Mais ils reçurent aussi des chants et des motifs porteurs des mystères de l‘existence, initièrent de nombreux rituels que
les hommes d’aujourd’hui, au fur et à mesure de leur enseignement, perpétuent dans des cérémonies très secrètes.
Ci-dessous george Tjungurrayi Haorbrush
ci-dessous : George Ward Tjungurrayi 120x90
Ces récits / voyages / cérémonies sont la matière des histoires et des peintures des Aborigènes du centre de l’Australie.
La quête de sagesse et le besoin de secret sont traduits par des motifs abstraits évoquant les étapes des mythes Tingari. Traditionnellement
ils sont gravés sur le bois ou les rochers, voire peints sur la peau.
Ainsi George Ward évoque t-il par des cercles hypnotiques le grand lac salé Kaakuratintja (lac Mc Donald) que les Tingari traversèrent en
venant de l’Est.
Niliyari Tjapangati, évoque, lui, un combat de géants qui se produisit auprès du lac Mc Kay et dont le résultat fut un relief tourmenté fait du
corps pétrifié des combattants, au milieu desquels les formes en losanges figurent les blessures reçues, devenue cavités qui, aujourd’hui retiennent l’eau précieuse du désert.
George Tjungurrayi Hairbrush affectionne les labyrinthes, errance des ancêtres dans les marécages du lac Mc Kay.
Niyliari Tjapangati 152x122